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Malentendus sur l'amour de Dieu

Un message de Fernand Legrand

 

Malentendus sur l’amour de Dieu

 

Il y a peut-être, dans mon auditoire, quelqu'un qui pense en lui-même :  "Fernand Legrand, pendant plusieurs soirs, vous nous avez parlé sur le thème général "Un Autre Point de Vue" et aujourd’hui, c’est de l’amour de Dieu, des malentendus sur l’amour de Dieu que vous allez parler. Mais moi aussi je voudrais pouvoir à mon tour crier mon point de vue sur votre prétendu amour de Dieu. Je ne crois pas à l’amour de Dieu parce que Dieu ne nous aime pas. Fernand Legrand, Dieu ne pense pas à nous. Dieu est dans son ciel, solitaire, replié sur lui-même, il nous boude, trop occupé pour s’occuper de nous". Comment serait-il permis de penser autrement, quand tout autour de nous, la misère et l’injustice abondent et que Dieu ne bouge pas?Regardez par exemple ce petit enfant dans son berceau rose: des cris plaintifs s’élèvent régulièrement, son petit visage est crispé, le médecin vient de sortir les bras ballants et la mère assiste à ce combat qui va lui ravir son enfant. A chaque respiration, l’air est aspiré un peu moins profondément. Une dernière fois, il est aspiré à peine plus loin que les lèvres et n’est pas rejeté; l’enfant est mort. Qu’a-t-il fait? Quel mal a-t-il fait? Alors que des criminels, des brigands, des terroristes courent les rues impunément, ce petit être inoffensif est enlevé à l’affection des siens. Alors, où est l’amour de Dieu?Où est l’amour de Dieu quand on regarde la vie et son cortège de souffrance? Regardez les ravages du cancer, de la leucémie, voyez ces estropiés, ces paralysés, ces familles unies brutalement séparées par la mort. Où est votre Dieu et son amour? Regardez la situation internationale, les menaces de guerres qui pèsent lourdement sur le monde, les bombes qui se fabriquent à la chaîne et dont on n’ose prononcer le nom qu’à demi mot : le carnage, l’horreur, la faim, frappent à nos portes… Si Dieu le voulait, il ferait périr tous les fauteurs de guerre, les marchands de chair à canon comme on les appelait autrefois ; mais il ne le fait pas, il ne le veut pas : c’est mon point de vue sur votre Dieu et son amour…Croyez-vous encore à l’amour de Dieu?"Eh bien oui j’y crois. Et si je n’y croyais pas, je ne serais pas ici pour vous en parler ce soir.Mais alors, me direz-vous, comment concilier la mort d’un enfant et l’amour de Dieu? La souffrance humaine et l’amour de Dieu? Les guerres qu’il laisse déclarer et l’amour de Dieu?J’admets que ce sont là 3 questions difficiles; je n’ai pas le temps d’y répondre longuement mais je donnerai des embryons de réponses avant d’aller plus loin.Dieu et la mort d’un enfant

Elle nous reste très troublante assurément. Mais Jésus-Christ nous a donné une clef d’interprétation car en parlant de Judas, celui qui allait devenir l’homme de perdition, et qui allait le trahir de façon si abominable pour 30 misérables pièces d’argent, le Seigneur a dit cette phrase: "Il aurait mieux valu pour un tel homme qu’il ne fut point né! ".Oui, il aurait mieux valu pour un tel homme qu’il ne fut point né plutôt que de terminer sa carrière au bout d’une corde.Qu’était-il préférable pour Néron? De mourir en bas âge, ou de devenir le monstre qu’il est devenu, dont un poète a flétri la mémoire par ces vers: "Ton nom paraîtra dans la race future, au plus cruel tyran, la plus cruelle injure!"Hitler était un bambin inoffensif dont la mère était fière; il a perdu son âme, il a perdu l’Allemagne… Et au début de ce troisième millénaire, il y a encore dans ce monde des millions d’hommes qui maudissent sa mémoire. Tous les grands assassins ont un jour fait les délices de leur mère. Qu’était-il préférable pour eux: la mort dans le berceau ou la mort sur l’échafaud?Aussi troublante que soit la mort d’un petit enfant, il n’en reste pas moins vrai qu’ils sont mis au bénéfice du salut fait et payé par Jésus-Christ qui a dit: "Laissez venir à moi les petits enfants car le royaume de Dieu leur ressemble ", cela veut dire qu’ils en sont les héritiers naturels et qu’ils sont sauvés. Il n’en va pas de même d’un enfant qui vit, qui grandit, et qui, devenu adulte, choisit d’éliminer Dieu de sa vie. Il prend le risque d’être éternellement éliminé de la présence de Dieu. C’est là qu’est le vrai drame.Dieu et les maladies, les souffrances de l’homme

Maintenant, les maladies qui nous assaillent paraissent incompatibles avec l’amour de Dieu. Mais les souffrances qui nous atteignent sont les conséquences de la désobéissance de l’homme et de son péché. Avant la chute, l’homme ne connaissait pas la souffrance et c’est le péché qui l'a plongé dans le marasme spirituel et physique. Et ce n’est pas seulement nos premiers parents qui ont choisi le péché; nous sommes tous leurs descendants et nous refaisons les mêmes choix qu’eux. Si donc, comme eux, nous choisissons souvent de désobéir à la voix de Dieu, pourquoi nous plaindre de ses conséquences? D’autant plus que Dieu a dit:  "Ce sont vos péchés qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu". Dieu ne dit-il pas aussi: "Quand on viole la justice humaine…quand on fait tort à autrui dans sa cause, le Seigneur ne le voit-il pas?…Pourquoi l’homme se plaindrait-il? Que chacun se plaigne de ses propres péchés", et "le salaire du péché c’est la mort".Mais c’est ici qu’intervient l’amour de Dieu: la Bible nous apprend que c’est pour le rachat de nos âmes et pour la rédemption de nos corps que Jésus-Christ est venu. La Bible nous dit qu’il s’est chargé de nos douleurs et de nos langueurs. S’il a tant souffert, s’il est monté sur une croix, s’il y est mort, c’est pour qu’un jour, pardonné de nos péchés, dans un corps glorieux semblable au sien, nous puissions aller dans sa présence, là où il n’y a plus de larmes, de douleurs, de mort, ni rien de semblable, nous dit la parole de Dieu. Nous n’apprécions jamais autant le soleil qu’après 15 jours de temps brumeux. Pourquoi une journée de printemps a-t-elle tant de charme? Parce que pendant 4 longs mois, l’hiver nous a accablés de ses rigueurs.Un diamant n’est jamais aussi beau que sur un écrin de velours sombre, et la Bible dit en Romains 8.18 "que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées avec la gloire à venir qui nous sera révélée "; c’est-à-dire que les souffrances du temps présent, c’est l’écrin de velours sombre, et la gloire à venir, c’est le diamant que nous réserve le Seigneur.

Guerres des hommes, amour de Dieu

Faut-il maintenant essayer de concilier ces deux choses inconciliables que sont les guerres des hommes et l’amour de Dieu?Dieu n’a t il pas démontré ses intentions envers nous en nous envoyant le Prince de la paix? Qu’ont fait les hommes? A Jésus, ils ont préféré Barrabas, un authentique criminel; les deux étaient côte à côte et Ponce Pilate a dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche? Et ils ont tous crié: "Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barrabas ! "Les hommes ont pris la paix et ils l’ont mise au pilori de la croix. Le résultat c’est qu’il leur reste la guerre.On me dira peut être que se sont les Juifs et les Romains qui ont rejeté le Seigneur. Mais s’il revenait aujourd’hui, on lui ferait subir le même sort parce que le cœur des hommes n’a pas changé.Et puis, jugez de ce que je vais dire: si Dieu devait intervenir dans les disputes internationales, il devrait aussi intervenir sur toute la ligne: dans les disputes nationales, les disputes régionales, les disputes familiales et les disputes individuelles. Dieu devrait nécessairement aller jusqu’au bout, or la Bible nous révèle que tout homme qui n’est pas converti, c’est-à-dire qui n’a pas fait la paix avec Dieu, est en guerre avec Lui. Si donc Dieu se mettait en marche contre toute forme de péché, dans la minute qui suit le monde entier serait couché dans la mort.Demander la mort des fauteurs de guerres c’est demander la mort pour nous-mêmes. Et si Dieu ne nous donne pas la juste rétribution de ce que méritent nos péchés, c’est parce qu’il nous aime, c’est parce qu’il patiente, parce que la Bible dit par la bouche du prophète Ezéchiel: "Ce que désire l’Eternel, ce n’est pas que le méchant meure mais qu’il change de conduite et qu’il vive". Dieu veut donner à tous ceux qui sont ici ce soir une occasion d’être sauvés.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle Jean 3.16

 

Le résuméL’amour de Dieu est résumé de façon magistrale dans le grand texte de Jean 3.16 "Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son fils unique…. ".

La première chose que Dieu a faite, c’est de nous aimer.La deuxième c’est de donner son Fils unique, car aimer c’est aussi donner.Remarquez que Dieu ne nous a pas aimés parce que nous étions aimables, parce qu’il y aurait eu en nous quelque chose d’agréable et de digne. Dieu dit dans la première épître de Jean que "ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est Dieu qui nous a aimés le premier". Le croyez-vous?Il arrive parfois que des couples mariés depuis plusieurs années, n’aient plus tellement de choses à se dire. Antoine de Saint Exupéry, le célèbre aviateur-écrivain, a dit que l’amour, ce n’est pas se regarder l’un l’autre mais regarder ensemble dans la même direction. Mais il arrive que le téléviseur tombe en panne. Alors, par la force des choses, on cesse de regarder tous les deux dans la même direction, celle du petit écran, et on se regarde à nouveau l’un l’autre. Et comme l’amour est inventif, on invente des conversations. Monsieur a un trait de génie et dit à sa femme: Te souviens-tu ma chérie, quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois? Eh bien, je vais te dire une chose que je ne t’ai jamais dite: c’est moi qui t’ai aimée le premier. Ce à quoi elle dit : mais non mon chéri, voyons, ce n’est pas du tout toi, ce n’est pas toi, c’est moi!Ah! mais, reprend-il, pas du tout, ma chérie, souviens-toi, souviens-toi des circonstances, je t’avais vue, c’est moi qui ai fait les premiers pas, souviens-toi.Elle dit alors : Mais mon pauvre grand nigaud de chéri, ce que tu ne sais pas c’est que je t’avais repéré depuis longtemps, j’avais tendu mes filets, tu es tout simplement tombé dedans! Dites-moi, lequel des deux a aimé l’autre le premier?Bien malin qui pourrait le dire. C’est peut -être lui, c’est peut -être elle, après tout, cela n’a pas tellement d’importance, et plaise à Dieu qu’entre les couples, il n’y ait jamais d’autres discussions que celle là.Mais avec Dieu, pas moyen de discuter: "ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est Dieu qui nous a aimés le premier". (1 Jean 4.10 et 19)Avant que vous ne pensiez à lui, il pensait à vous; avant que vous ne fussiez né, il vous aimait. Il y a 2 000 ans déjà, il vous aimait tellement qu’il a donné son Fils unique! Oui, Dieu a tellement aimé le monde… Dans l’épître aux Romains 5.8, il est écrit : "Dieu prouve son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, (c’est à dire révoltés, inconvertis, impies, coupables) Christ est mort pour nous". Çà, c’est la mesure d’amour de Dieu: il a donné son Fils unique.Pendant la dernière guerre, dans l’état de New York, un homme, accompagné de son jeune garçon, était allé à une réunion comme celle-ci où l’on avait parlé de l’amour de Dieu: car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique… et ils rentraient le soir. L’enfant en marchant regardait les maisons où parfois, à la fenêtre, on avait apposé une étoile d’argent. Cela voulait dire que la famille avait donné un fils pour la patrie. L’enfant regardait et comptait les étoiles d’argent. Puis ils sont arrivés entre deux pâtés de maisons où il y avait un vide et où tout là haut brillait dans le ciel l’étoile du soir. Et l’enfant a dit à son père :Papa, Dieu aurait-il aussi donné un fils ?Et le père a serré plus fort la main de l’enfant et d’une voix grave a dit: Oui, car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique…La part de DieuLa part de Dieu est résumée dans la première partie de ce verset: "car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique"; ça, c’est la part de Dieu.Puis il y a la part de l’homme: "… afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle". La part de Dieu, c’est de nous aimer, c’est de faire notre salut; la part de l’homme c’est d’accepter le salut que Dieu a fait. Cela, c’est l’ordre divin, et intervertir l’ordre divin avec la meilleure intention du monde, c’est courir droit à la ruine éternelle. Oh! je sais, les hommes aimeraient tellement intervertir l’ordre divin. L’homme naturel, et j’en étais autrefois, ne peut pas se résigner de recevoir un salut dans lequel lui, l’homme, n’aurait rien à faire ni à voir. Les hommes veulent au contraire avoir quelque chose à faire pour leur salut, avec la pensée sous-jacente que si un jour ils se retrouvent dans le ciel de Dieu, ils pourront se dire: si je suis arrivé ici, j’y ai quand même un peu droit, j’y suis quand même pour quelque chose! Eh bien non, la Bible ne dit pas cela. La Bible nous enseigne le contraire. Elle dit que la racine et le moyen du salut c’est: "Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique". Ça, c’est le salut, et il ne vient pas de nous. C’est ce que réaffirme avec force l’apôtre Paul en Ephésiens 2.8: "C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu, ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie".D’ailleurs, jugez de ce que je vais dire: si nous pouvions faire notre salut, Jésus n’aurait pas eu besoin de venir sur la terre pour nous sauver, puisque nous serions nos propres sauveurs; si nous pouvions nous sauver nous-mêmes, la mort de Jésus-Christ sur la croix aurait été vaine! D’ailleurs, j’ai remarqué que ceux qui essayent de se sauver eux-mêmes, ou, comme on le dit parfois, de faire leur propre ciel, n’ont pas compris certains enseignements élémentaires de la Parole de Dieu. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est la sainteté parfaite de Dieu, ni les exigences absolues de sa loi, ni la nature affreuse du péché aux yeux de Dieu. Voici en quelques phrases l’enseignement des trois premiers chapitres de l’épître aux Romains, ce monument magistral du salut:1) Dans le chapitre premier, poussé par le Saint Esprit, l’apôtre Paul fait le réquisitoire des païens et les déclare coupables et perdus. 2) Dans le chapitre deux, il fait le réquisitoire des Juifs et les déclare coupables et perdus. 3) Dans le chapitre trois, il fait le réquisitoire universel et déclare le monde entier coupable et perdu. Et il résume ces 3 points par une phrase qui se trouve en Romains 3.10 et 23 : "il n’y a pas de juste, pas même un seul, il n’y a pas de distinction, tous ont péchés et ils sont privés de la gloire de Dieu".Un mot d’explicationL’expression française "ils sont privés de la gloire de Dieu" est traduite dans la version Darby qui rend mieux le texte grec sur ce point par: "ils n’atteignent pas à la gloire de Dieu". Ce "ils n’atteignent pas à la gloire de Dieu" mérite un mot d’explication. Supposons que je désire faire partie d’un corps spécialisé de la police ou de la gendarmerie suisse; je dis suisse parce que nous sommes en Suisse romande tous ces soirs. Or, chacun le sait, n’entre pas qui veut dans un corps d’élite. Il faut tout d’abord être Suisse. Je me fais naturaliser suisse. Je me familiarise avec les accents régionaux, le vaudois…ou le bernois. Il me faut aussi des certificats de bonnes vies et mœurs; il faut un certain degré d’instruction, des diplômes sont exigés qui attestent des études faites, et en dernier lieu il faut mesurer 1 mètre 85.Je me présente avec mes diplômes, ma naturalisation, mes attestations de toute sorte, tout est en règle, et comme j’ai un nom fait sur mesure puisque je m’appelle Legrand, j’ai mis toutes les chances de mon côté. On m’appelle pour passer à la toise et l’on me dit: nous regrettons, Monsieur Legrand vous êtes trop petit, vous ne mesurez qu’un mètre 84, il vous manque un centimètre. Autrement dit je n’atteins pas la norme exigée, je suis trop petit! Et c’est là l’enseignement de la parole de Dieu . Nous n’atteignons pas la gloire de Dieu, nous sommes trop petits car la norme du salut c’est la perfection. Pour être sauvés, il nous faut être aussi parfaits que Dieu. L’êtes-vous? Le suis-je? Quand l’homme prend conscience de son insuffisance, qu’il ne peut pas être aussi saint, aussi pur que Dieu l’exige, c’est alors que Dieu intervient. Puisque l’homme ne peut rien faire pour son salut, eh bien, c’est Dieu qui va le faire à sa place. Dieu va lui donner la sainteté qui lui manque. Dieu va lui donner la pureté qui lui manque. Le salut: Dieu va le faire, il va le payer et il va le lui offrir. Et je demande: qui pourra jamais retrancher ou ajouter quelque chose à un salut qui vient tout droit de Dieu? Un salut complet, un salut total, un salut qui donne une pleine sécurité devant la mort, devant le jugement et devant l’éternité.Le secretVoilà le secret qui a rendu perplexe ce grand homme que fut John Wesley. Il a vécu à la fin du XVIII° et au début du XIX° siècles. Il était ministre de l’église anglicane, il avait été ordonné pasteur, il avait suivi la filière de la religion chrétienne et il se mettait à la disposition de Dieu pour aller annoncer le christianisme aux Indiens d’Amérique. Mais John Wesley, malgré un tel palmarès spirituel, n’atteignait pas à la gloire de Dieu; il n’avait pas la certitude du salut, il essayait de se sauver par ses propres efforts, par ses bonnes œuvres. Si vous lui aviez demandé s’il était sauvé, il n’aurait pas pu vous répondre "oui". Il n’en savait rien. Il faisait de son mieux, mais quelque part, il sentait que son mieux n’était pas assez bon pour Dieu. Et sur le bateau qui l’emmenait aux Amériques, il a rencontré des chrétiens Moraves qui s’expatriaient et qui jouissaient d’une paix, d’une certitude du salut que lui, John Wesley, ne possédait pas. Il s’est enquis d’où venait leur joie, la force de leur témoignage et leur certitude. Et il a enfin compris que le salut venait de cette parole poussée à la Croix par Jésus Christ: "Tout est accompli! ".Jusque là, John Wesley essayait d’accomplir son salut, et il a alors compris que le salut était accompli par Jésus-Christ à la Croix et ce fut sa conversion. Il est retourné en Angleterre où il a prêché ce qu’il avait trouvé et des centaines de milliers se sont convertis à la prédication de John Wesley. Certains historiens disent que c’est la prédication de John Wesley qui a sauvé l’Angleterre des conséquences de la Révolution française. Tout un peuple a été bousculé parce qu’un homme avait découvert le salut de Dieu.C’est aussi ce secret qui a rendu perplexe Jean Calvin qui voyait ces chrétiens réformés monter sur le bûcher en chantant la gloire de Dieu et attribuant leur salut non pas à eux-mêmes, à leur justice ou à leur martyre, mais au Seigneur Jésus-Christ. Jean Calvin a sondé les Ecritures, et après s’être converti, dans une lettre qu’il a écrite à son évêque, il a donné la raison et la source de son salut et il a cité l’épître aux Ephésiens 2.8: "C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu; ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie".C’est Dieu qui fait le salut!C’était aussi le secret qui me rendait perplexe quand je voyais une maman chrétienne envisager la vie et la mort avec une sérénité d’âme que je ne pouvais pas comprendre, parce qu’elle avait pour base de salut non pas ce qu’elle-même avait fait, mais ce que Jésus-Christ avait fait pour elle. Tandis que moi, malgré mes efforts, je ne pouvais me présenter devant Dieu qu’avec des mains sales et une conscience aux abois. Mais ce trésor, j’ai aussi fini par le découvrir pour moi-même. Voilà le secret qui étonne les gens du monde quand ils voient un alcoolique soudain devenir sobre après avoir cru en Jésus-Christ; un homme violent devenir doux, une femme légère devenir une épouse vertueuse, des orgueilleux s’humilier et marcher avec Dieu. Ils se disent: où sont-ils allés puiser la force intérieure pour vivre une autre vie? Mais cette force n’est pas en eux, il n’y avait rien en eux. Ils ont simplement tendu les mains vers le ciel et dit: Oh! Seigneur, j’accepte que toi seul sois le Sauveur de mon âme... et la puissance du ciel s’est déversée dans leur vie.Le don des donsVoilà donc l’enseignement de la Bible sur le salut: "Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique …. ". Et croyez-moi, Dieu n’a pas donné ce qui ne lui coûtait rien, il a donné ce qui lui coûtait tout. Il n’y avait pas d’autre solution que celle-là; pour racheter des hommes de la perdition, il fallait un sacrifice parfait, total et suffisant, comme pour régler une dette il faut en payer le montant total. Or la Bible nous enseigne qu’aucun homme ne pouvait sauver un autre homme, car la Bible dit: "Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère ni donner à Dieu sa rançon". (Psaume 49.7)Aucun ange ne pouvait nous sauver car, malgré leur puissance, les anges ne sont que des créatures et leur sacrifice n’aurait été valable que pour une autre créature. Pour un nombre infini de personnes, pour une dette infinie, seul l’Infini du Créateur pouvait le faire. C’est pourquoi la Bible dit en 2 Corinthiens 5.19 : "Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même".Le salut, Dieu seul pouvait le faire.Et il est venu le faire dans la personne de son propre Fils. La volonté de DieuLa volonté de Dieu, en l’envoyant sur notre planète en révolte, c’était qu’il porte les deux natures: la nature divine et la nature humaine. La nature divine par le Saint-Esprit et la nature humaine par la vierge Marie. Etant à la fois Dieu et homme, il était le seul capable de ramener les hommes à Dieu. La vie de l’Homme-Dieu a été un phénomène inexplicable, car il a pu regarder ses concitoyens en face et dire: "Lequel d’entre vous me convaincra de péchés?". Il n’avait pas de péché…La volonté de Dieu c’était "qu’il aille de lieu en lieu, faisant du bien à tous, guérissant ceux que le diable avait asservis à sa puissance" (Actes 10.38) et prouvant par ses œuvres et sa vie qu’il ne venait pas de la terre mais du ciel.La volonté de Dieu c’était qu’il subisse l’outrage, la malédiction, le sarcasme de sa créature et qu’en retour il donne la bénédiction. La vie de Jésus a démontré que si jamais un homme fut Dieu, et Dieu fut homme, Jésus-Christ fut les deux.La volonté de Dieu c’était surtout qu’il offre sa vie en rançon pour nos fautes et nos péchés. Et dans l’agonie effroyable de la Croix, Jésus-Christ nous acquérait à la fois le pardon et la vie éternelle.Savez-vous que c’était l’enfer qu’il souffrait dans l’infini de sa personne quand il s’est écrié: "Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné?".Il criait sur la croix le cri des damnés en enfer qui, éternellement abandonnés de Dieu, s’écrieront à leur tour: Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?Il fut séparé de Dieu pour que vous ne le soyez jamais. Dans cette nuit de midi, il est mort abandonné de Dieu. Il a tout fait pour nous sauver et il ne fera jamais rien de plus. Dieu a donné son Fils, le Fils a donné sa vie, et maintenant par le Saint-Esprit, ce soir, il vous donne le salut. "Oui, Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique…".La part de l’hommeMaintenant, voyons ensemble la part de l’homme: quelle est notre part?Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, c’était la part de Dieu; et maintenant la part de l’homme: "Afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle".Que faut-il faire pour avoir la vie éternelle? La Bible dit qu’il faut croire: "afin que quiconque croit en lui…".Comment, allez-vous dire: il ne faut pas faire des œuvres pour être sauvé? La Bible dit qu’il faut croire.Il ne faut pas faire des pèlerinages pour être sauvé? La Bible dit qu’il faut croire.Il ne faut pas faire des prières pour être sauvé?La Bible dit qu’il faut croire.Il ne faut pas donner de l’argent pour être sauvé?La Bible dit: "afin que quiconque croit en lui…".Vous allez me dire: Fernand Legrand, très peu pour moi, c’est trop simple, je ne peux pas admettre qu’un salut éternel si grand et si coûteux, puisse être reçu simplement en croyant en Jésus-Christ. C’est pourtant ce que Dieu dit. Abraham, le père des croyants, n’a pas été sauvé autrement: Dieu lui a parlé et il a cru ce que Dieu lui disait. La Bible dit que sa foi lui fut imputée ou comptée à justice; au moment où il a pris Dieu au mot, où il a cru Dieu, il a été sauvé. La foi qui sauve, c’est une foi qui saisit la promesse de Dieu et qui est traduite dans le Nouveau Testament par cette belle expression: la foi du cœur, "si tu crois dans ton cœur… tu seras sauvé " (Actes 10.9). Il n’est pas parlé de la foi des matières grises. Il est parlé de cette foi qui est celle du cœur, et croire du cœur en Jésus-Christ c’est croire ce qu’il a été, croire ce qu’il a fait, croire ce qu’il dit et croire ce qu’il exige.La foi du cœurJe vais vous montrer ce que cela veut dire de croire avec le cœur. Croire en Jésus-Christ, c’est croire en lui, donc, ne plus croire en moi. Lorsque je dis: Seigneur je crois en toi, cela veut d’abord dire que je ne crois plus en moi, ou en quelqu’un d’autre, pour mon salut, mais en lui.Souvent, il faut bien l’admettre, nous croyons un peu en lui et un peu en nous. Mais non! Croire en Jésus-Christ avec le cœur, c’est croire que je ne peux pas me sauver moi-même, c’est croire que dans le salut, je n’y suis pour rien.Croire en Jésus-Christ avec le cœur, ce n’est pas s’excuser de ses péchés, c’est s’en accuser.Croire en Jésus-Christ avec le cœur, c’est croire qu’il est le seul moyen de salut et qu’il n’y en a pas d’autre, c’est lui demander pardon des péchés que l’on connaît et les abandonner.Croire en Jésus-Christ du cœur, c’est l’accepter comme son sauveur personnel et c’est se mettre à vivre pour lui plaire.Voilà ce qu’est la vraie foi, et toute autre croyance, c’est ce que l’apôtre Paul appelait en 1 Corinthiens 15 "une foi vaine" qui ne peut pas sauver.Une foi vaineIl faut nous rendre à l’évidence qu’il y a plusieurs genres de foi et qu’il y a une foi qui n’en est pas une et que Dieu n’accepte pas. En voici trois exemples:1) Deux hommes se préparent à sortir pour faire une promenade: tous les deux sur le seuil de la porte lèvent les yeux vers le ciel et tous les deux disent: je crois qu’il va pleuvoir.L’un rentre chercher son parapluie et l’autre continue sans son parapluie. Lequel des deux croit vraiment qu’il va pleuvoir? …2) Deux voisines font la causette sur le palier de leur appartement. De quoi peuvent s’entretenir deux femmes sinon d’une troisième? …(Honni soit qui mal y pense!). Tout à coup, ces deux femmes se frappent le front et disent en même temps: Mon rôti est sur le fourneau et je crois qu’il va brûler!L’une d’elles rentre et ôte le rôti du feu, et l’autre continue la causette avec la voisine d’à côté. Laquelle des deux premières croit vraiment que son rôti allait brûler?…3) Deux hommes affirment croire en Jésus-Christ. Le premier y croit parce qu’il a été baptisé, communié, confirmé, vacciné, marié et qu’il sera enterré selon un rite chrétien. Il croit. Il fréquente occasionnellement les lieux de culte… chaque fois qu’il se trompe de porte! Mais il croit. Il profane allègrement le dimanche, il vit d’une façon très mondaine, s’adonne à tous les plaisirs malsains, légers, superficiels, que le monde offre et il y trouve sa pleine satisfaction. Pornographie, occultisme, horoscopes, jurons, boisson, grivoiseries sont au programme. Il fait tout cela tout en croyant en Jésus-Christ et en ayant le livre de Jésus-Christ dans sa bibliothèque.Le deuxième croit aussi en Jésus-Christ: il essaie de lui plaire en se séparant de ce qui déplaît à Dieu, il recherche la présence des chrétiens, il aime le chant des cantiques, il jouit de la lecture et l’étude de parole de Dieu et il attend le retour de Jésus-Christ. Tous les deux croient, mais lequel des deux croit vraiment en Jésus-Christ? Poser la question, c’est y répondre.Le premier croit, bien sûr, il croit cérébralement, il croit en un Christ purement historique, mais, ne l’ayant jamais rencontré personnellement, n’ayant pas fait l’expérience de la nouvelle naissance, il est sans la force d’en haut et il ne peut pas concevoir la vie sans toutes les jouissances que le monde offre. Cet homme, malgré ce qu’il ose appeler sa foi en Jésus-Christ, fonce vers la perdition éternelle.L’autre a fait la rencontre personnelle avec Jésus-Christ, il a cru en lui mais du cœur; son cœur a été purifié, nettoyé par la foi au sang de Jésus-Christ qui purifie de tout péché et dans ce cœur, Dieu a mis son Saint-Esprit. Il aime la parole de Dieu, il en accepte les exigences et il trouve sa satisfaction dans les choses éternelles, les choses d’en haut où est sa véritable vie. Voilà les deux sortes de foi.Je vous pose maintenant la question: lequel des deux êtes vous? Celui qui croit avec sa tête? Ou celui qui croit avec le cœur? Etes-vous dans le doute? Je voudrais que vos doutes et vos incertitudes s’enfuient ce soir. Je vous présenterai donc une dernière illustration.
La Bible nous apprend que nous sommes sauvés par 3 choses qui se trouvent dans le texte de Jean 3.16: 1. Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu: "Car Dieu a tant aimé le monde "… ça, c’est la grâce de Dieu.2. Nous sommes sauvés par Jésus-Christ: "Il a donné son fils unique "… ça, c’est le Sauveur.3. Nous sommes sauvés par la foi ; "afin que quiconque croit en lui "… ça, c’est la foi personnelle.Je reprends ces 3 choses: sauvés par la grâce de Dieu, par Jésus-Christ et par la foi personnelle.La grâce de Dieu, c’est la provision suffisante pour sauver le monde entier. Jésus-Christ c’est celui qui nous apporte la grâce de Dieu. La foi personnelle, c’est ce qui se saisit de la grâce de Dieu qui nous est amenée par Jésus-Christ.La municipalité de votre ville, pour le confort et le bien-être de ses administrés, a pensé qu’il fallait ravitailler la localité en eau potable. Dans les régions de plaine, on a construit des réservoirs appelés "châteaux d’eau". Le château d’eau est là, contenant des milliers de mètres cubes d’eau. Cela, c’est comme la grâce de Dieu: la provision suffisante pour étancher la soif de tous les habitants de cette commune et des environs.Mais toute l’eau du château d’eau ne vous sert à rien si elle est là-bas et que vous êtes ici. Votre municipalité a compris qu’il fallait amener cette provision d’eau par le moyen d’une canalisation. On a creusé des tranchées, on a posé des tuyaux qui vous amènent l’eau du château d’eau jusqu’au robinet de votre cuisine et de votre salle de bain. Tout est en place, mais à deux doigts du robinet vous pouvez encore mourir de soif si vous ne croyez pas devoir ouvrir le robinet et boire. Cela c’est votre responsabilité personnelle.De même la grâce de Dieu est suffisante pour vous sauver; Jésus Christ est la canalisation qui nous amène la grâce de Dieu et cette grâce est là, à portée de main. Mais, à deux pas du ciel, vous pouvez vous retrouver au milieu de l’enfer, si vous ne croyez pas devoir venir à Jésus-Christ de façon personnelle. Vous devez exercer votre foi, engager votre esprit de décision et venir à lui. "Venez à moi ", a-t-il dit. Voulez- vous venir à lui?Votre responsabilité personnelle est engagée ce soir.Dieu a tout fait, maintenant il attend que vous veniez chercher le salut qu’il vous donne.Nous allons nous recueillir un instant dans un moment de prière. Je vous invite à lui parler, non pas en lui récitant une prière mais en laissant parler votre cœur.

 

Silencieusement, vous pouvez suivre les paroles que je vais dire lentement et les lui redire mentalement comme si elles étaient les vôtres:Seigneur, j’ai vraiment besoin de toi. J’ai besoin de devenir un autre homme, une autre femme. Maintenant, quoi qu’il m’en coûte et quoi qu’en pensent les autres, je cesse de croire en moi-même ou en quelqu’un d’autre pour ne plus croire qu’en toi. Je crois en toi comme je n’ai jamais cru auparavant. Je crois que tu m’as aimé jusqu’à donner ton Fils à la Croix pour me sauver de mes péchés et m’arracher à la perdition éternelle. Je reçois le pardon que tu promets à celui qui se repent. Seigneur je veux commencer à croire en toi pour de vrai, et à vivre consciencieusement avec toi et pour toi. Merci de m’accueillir maintenant et de me former pour ton service et pour ton royaume éternel.

Merci Seigneur.

 

 

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